Pere Gaetano Liuzzo

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Notre fondateur historique,  P. Gaetano Liuzzo, Oblat de Marie Immaculée s’est endormi dans le Christ, après avoir célébré la messe, le 14 novembre. Il avait 92 ans.

Cet adjectif « historique » est là parce que lui-même voulait être considéré comme un « canal » du charisme de Saint Eugène de Ma­zenod, fondateur de la Congrégation dont il a été le fils exemplaire.

C’était un sicilien “doc”, avec les caractéristiques typiques de cette terre. Son caractère fort, déterminé et impulsif, s’est peu à peu façonné et adouci grâce à sa profonde dévotion mariale et par le fait de nous avoir accompagné ; nous ; ses filles. Ses amours : Le Christ Sauveur, Marie Immaculée, la Congrégation, et l’Institut. Oblat authentique, l’optimisme, l’obéissance, la passion pour la mission et pour l’Église et l’esprit de prière, étaient, avec un crescendo, très prononcés en lui.

À peine ordonné prêtre oblat, il fut chargé de visiter les séminaires italiens de la part de “Propaganda Fide” pour y inspirer le feu de la mission. Il l’accomplit avec une telle charge d’enthousiasme que les adhésions furent nombreuses et lui-même se définissait – avec un certain sens de l’humour –  “pêcheur et vendeur de poissons…”.

Par la suite, outre à la direction de la revue italienne des OMMI, il lui fut confié le soin de l’association des laïcs (AMMI) qui fermentait autour des communautés des oblats. Il cultiva si bien ce champ que, entre les associées, surgirent les premiers membres de notre Institut. Le père était convaincu de vouloir donner vie à un institut séculier, malgré les milliers de difficultés qui se présentaient et le fait que l’on était au début des années cinquante quand cette réalité n’était pas encore bien définie. Il désirait surtout que notre vie consacrée soit vécue « au degré maximum », c’est-à-dire, imprégnée de l’esprit missionnaire pour partir “ad gentes” ou bien pour être animatrices au pays, parce que, avant même que le Concile Vatican le souligne, il disait que l’apostolicité missionnaire est le pouvoir-être et le devoir-être de chaque baptisé.

Dans son testament spirituel, le père nous a laissé une consigne précise à vivre : “L’amour, amour christocentrique, trinitaire, missionnaire et universel…réincarnant celui de la Mère, comme des véritables nouvelles Marie de Nazareth, ardentes et généreuses, comme et avec Elle ».

Biographie de P. Gaetano Liuzzo


 

 

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